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Situer le Bangladesh

Le Bangladesh compte près de 166 millions d’habitants sur une surface correspondant à ¼ de la France et 60 % du pays est sous l’eau pendant une partie de l’année.

Grand comme la Grèce, le Bangladesh est bordé au nord par la chaîne himalayenne, au sud par le golfe du Bengale. Le pays est traversé par trois grands fleuves, le Gange, le Brahmapoutre et la Meghna. Le pays n’est pas fait de roches mais de limons de l’Himalaya qui s’effritent au contact de l’eau. Les terres sont fertiles. Elles sont aussi très fragiles. Lorsque la période de mousson survient ou qu’un cyclone s’abat, la terre s’érode et les fleuves, qui ont une déclivité très faible, inondent les terres.

Dans ce pays à haut risque, les habitants ont appris à vivre avec les cyclones, les inondations, les crues exceptionnelles. Comment pourront-ils s’adapter au dérèglement climatique ?

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Comprendre le changement climatique

Le Bangladesh National Environment Award (BCAS) travaille à comprendre comment le changement climatique affecte le Bangladesh pour déterminer quelles solutions le pays pourrait mettre en place pour pallier ces effets.

Ce think thank s’intéresse aussi bien à la gestion de la population et des déplacés climatiques, qu’à la pauvreté générée par la perte des ressources, à l’environnement et aux questions économiques.

Comprendre le changement climatique
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Chapitre I Vivre avec le dérèglement climatique

Chapitre I

Chapitre I Vivre avec le dérèglement climatique

La réalité quotidienne du réchauffement

Sécheresses, inondations, cyclones, crues dévastatrices, les catastrophes naturelles qui frappent le Bangladesh sont plus intenses et plus fréquentes. Le changement climatique est une réalité bien visible.

Une des conséquences les plus importantes du changement climatique est l’érosion des sols. On s’attend à une augmentation de 10% des crues, notamment en raison de la fonte des glaciers de l’Himalaya. Les terres arables perdent en superficie et l’érosion des rives pousse la population à se déplacer vers des régions plus clémentes.

Aujourd’hui, les habitants témoignent des évolutions visibles du climat : hausse des températures l’été, brouillard été comme hiver, fortes précipitations, allongement de la durée des crues...

La réalité quotidienne du réchauffement
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Chapitre I Vivre avec le dérèglement climatique

Préserver son habitat et ses ressources

L’intensification des catastrophes naturelles pose des enjeux considérables au Bangladesh : dans ce pays d’eau, les habitants des zones rurales vivent à proximité des rivières et des fleuves, au risque de perdre tout ce qu’ils possèdent à chaque crue et de se regrouper dans les grandes villes.

Ce vendeur de thé montre sur ce bambou le niveau d’eau de la dernière crue. Il a bien pensé qu’il allait perdre le seul bien qu’il ait : son commerce. S’ils sont habitués aux crues des rivières et des fleuves, les bangladais constatent qu’elles sont plus soudaines, plus nombreuses et de plus en plus fortes. "Son magasin est resté complétement inondé par l’eau de la rivière pendant plusieurs mois. Il le déménage pour tenter de l’installer sur une zone plus élevée et plus éloignée de la rivière pour se prémunir des crues", explique Clément Payeur.

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Chapitre II Devenir des réfugiés climatiques

Chapitre II

Chapitre II Devenir des réfugiés climatiques

La migration vers Dacca

Le Bangladesh est un des premiers pays à vivre une migration intérieure en raison des changements climatiques.

Après le passage du cyclone Aila en 2009, ce sont 500 000 bangladais qui ont pris la direction de la capitale Dacca. Avec plus de 20 millions d’habitants, Dacca est une ville surpeuplée. Ces réfugiés climatiques de l’intérieur n’ont souvent d’autres solutions que de venir grossir les bidonvilles qui bordent la ville.

Pourtant, sur une population globale de près de 180 millions de bangladais aujourd’hui, on estime que près de la moitié pourrait quitter les zones rurales vers les grandes villes en raison du changement climatique. Les enjeux sont considérables.

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Chapitre II Devenir des réfugiés climatiques

Water and Life

La migration des populations des zones rurales vers les grandes villes posent des enjeux sanitaires et sécuritaires considérables : à horizon 2050, on estime à plusieurs dizaines de millions le nombre de bangladais qui seront des migrants climatiques.

Au cœur d’un des plus grands bidonvilles de Dacca, à Bhashantek, l’association Water & Life crée un système d’alimentation en eau pour chaque maison du bidonville. En garantissant un accès individualisé à une eau propre et potable, Water & Life améliore les conditions sanitaires des habitants.

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Chapitre III Aider et informer les bangladais

Chapitre III

Chapitre III Aider et informer les bangladais

Friendship

Créée par Yves Marre et Runa Khan, l’ONG Friendship se rend dans les lieux les plus reculés du Bangladesh pour y soigner les habitants et mène des actions de formation pour faire face au dérèglement climatique.

En 1993, Yves Marre quitte son travail de steward chez Air France, lance l’association Friendship en France et obtient une péniche avec laquelle il traverse les océans jusqu’au Bangladesh, dans une traversée aussi osée qu’improbable tant son « bateau » à fond plat n’est pas tout à fait adapté à la haute mer.

Avec Runa Khan, il transforme la péniche en hôpital flottant : c’est le véritable début de l’aventure Friendship.

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Chapitre III Aider et informer les bangladais

Friendship

" Chacun essaie de surélever sa maison mais quand l’eau avance, rien ne peut lui résister. Même les buttes que nous avons construites ne sont pas permanentes : elles aident seulement les habitants à se protéger d’une inondation temporairement ", explique Runa Khan, cofondatrice de Friendship.



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Watever

Lorsqu’en 2007 le cyclone Sidr frappe le Bangladesh, il laisse dans son sillage un paysage de désolation : 10 000 victimes sont à dénombrer, la mangrove des Sundarbans (inscrite au Patrimoine Mondial de l’Humanité) est endommagée et des centaines de bateaux sont détruits, privant nombre de bangladais de leur seule ressource.

Cette destruction des ressources menace la sécurité alimentaire du pays. L’association Watever, fondée par Yves Marre, a lancé la première société de secours en mer au Bangladesh, la Maritime Security & Rescue Society (MSRS). Elle participe également à la construction de bateaux de pêche insubmersibles et à bas coût.

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Chapitre IV Le Bangladesh, témoin d'un futur incertain ?

Chapitre IV

Chapitre IV Le Bangladesh, témoin d'un futur incertain ?

Le climat, un problème d’aujourd’hui

Le Bangladesh est, à bien des égards, un pays témoin des effets et des enjeux du réchauffement climatique.

« Les effets du changement climatique sont déjà présents : 200 familles vivant sur une île détruite par l’inondation s’enfuient dans un autre village, ce dernier risquant d’être affecté par un cyclone, ce groupe de personnes doit migrer dans une autre ville qui ne veut ni ne peut les accueillir. Que fait-on avec ces gens-là ? Nous devons nous préparer car le pire est à venir  », explique Runa Khan, cofondatrice de l’ONG Friendship.

Le climat, un problème d'aujourd'hui
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Chapitre IV Le Bangladesh, témoin d'un futur incertain ?

Regard de l’Ambassadrice de France

En tant qu’Ambassadrice de France au Bangladesh, Sophe Aubert perçoit le Bangladesh comme un parfait exemple des défis du réchauffement climatique.

Parce que le pays est en situation particulièrement vulnérable du fait de sa situation géographique, les défis qu’il doit affronter dès aujourd’hui sont emblématiques des enjeux du changement climatique : sécheresse, inondations, catastrophes naturelles, migration des populations, appauvrissement, détérioration des ressources vitales, réduction de la superficie du pays envahi par la mer…

Regard de l'Ambassadrice de France
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Epilogue Remerciements

Epilogue

Epilogue Remerciements

Remerciements

Ce webdocumentaire sur les effets du réchauffement climatique au Bangladesh a été rendu possible grâce à la contribution et l’aide de ces personnes : merci pour votre accueil chaleureux et pour votre participation.

Sophie AUBERT - Ambassadrice de France au Bangladesh
Dr Shafiul AZAM - Médecin chef du bateau hôpital - Friendship
Valérie GAURIER – Program Manager - Water and life Bangladesh
James GOMEZ - Directeur Caritas Bangladesh, région de Chittagong
Lokman HOSSAIN - Responsable des opérations de terrain à Gaibandha - Friendship
Mazharul ISLAM - Program officer Disaster Management - Caritas
Runa KHAN - Cofondatrice de Friendship
Yves MARRE - Cofondateur de Friendship et fondateur de Watever
Clément PAYEUR - Chargé de mission à l’Ambassade de France à Dacca - Bangladesh
Angelina PODDER - Caritas
Jean Pierre PONCET - Premier conseiller à l’Ambassade de France à Dacca - Bangladesh
Golam RABBANI - Chercheur au BCAS

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Crédits

Photos et interviews : Frédéric de La Mure
Rédacteur : Franck Kantor
Directeur de la Publication : Romain Nadal
Directeur de la production : Lionel Bouchy
Direction éditoriale et conception web : Ki média
Développement et intégration : Pantoine
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