Au cœur du dérèglement climatique Au cœur du dérèglement climatique
Sommaire
Au cœur du dérèglement climatique Au cœur du dérèglement climatique
Introduction
Au cœur du dérèglement climatique Au cœur du dérèglement climatique
Introduction
Situer le Bangladesh
Le Bangladesh compte près de 166 millions d’habitants sur une surface correspondant à ¼ de la France et 60 % du pays est sous l’eau pendant une partie de l’année.
Grand comme la Grèce, le Bangladesh est bordé au nord par la chaîne himalayenne, au sud par le golfe du Bengale. Le pays est traversé par trois grands fleuves, le Gange, le Brahmapoutre et la Meghna. Le pays n’est pas fait de roches mais de limons de l’Himalaya qui s’effritent au contact de l’eau. Les terres sont fertiles. Elles sont aussi très fragiles. Lorsque la période de mousson survient ou qu’un cyclone s’abat, la terre s’érode et les fleuves, qui ont une déclivité très faible, inondent les terres.
Dans ce pays à haut risque, les habitants ont appris à vivre avec les cyclones, les inondations, les crues exceptionnelles. Comment pourront-ils s’adapter au dérèglement climatique ?
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"Le Bangladesh est un des pays les plus touchés par le réchauffement climatique".
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Clément Payeur - Chargé de mission - Ambassade de France - Bangladesh
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Le Bangladesh est l’un des pays les plus densément peuplé du monde. C’est aussi un pays fréquemment balayé par les cyclones, les inondations, les crues, les raz de marée. Les cyclones Aila en 2009 et Sidr en 2007 ont contraint plus d’1 million de personnes à se déplacer vers une autre région du pays. Au rythme actuel, environ 40 millions de personnes devraient être déplacées en raison du changement climatique d’ici à 2050.
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Introduction
Comprendre le changement climatique
Le Bangladesh National Environment Award (BCAS) travaille à comprendre comment le changement climatique affecte le Bangladesh pour déterminer quelles solutions le pays pourrait mettre en place pour pallier ces effets.
Ce think thank s’intéresse aussi bien à la gestion de la population et des déplacés climatiques, qu’à la pauvreté générée par la perte des ressources, à l’environnement et aux questions économiques.
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Les membres du BCAS parcourent également le pays à la rencontre des autorités et de la population des différentes régions. "Le dérèglement est une réalité à laquelle les bangladais des zones rurales sont particulièrement exposés. Aux sécheresses se succèdent des inondations plus soudaines. De plus en plus de cyclones touchent le pays".
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Golam Rabbani - Chercheur - BCAS
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Chapitre I Vivre avec le dérèglement climatique
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Chapitre I Vivre avec le dérèglement climatique
La réalité quotidienne du réchauffement
Sécheresses, inondations, cyclones, crues dévastatrices, les catastrophes naturelles qui frappent le Bangladesh sont plus intenses et plus fréquentes. Le changement climatique est une réalité bien visible.
Une des conséquences les plus importantes du changement climatique est l’érosion des sols. On s’attend à une augmentation de 10% des crues, notamment en raison de la fonte des glaciers de l’Himalaya. Les terres arables perdent en superficie et l’érosion des rives pousse la population à se déplacer vers des régions plus clémentes.
Aujourd’hui, les habitants témoignent des évolutions visibles du climat : hausse des températures l’été, brouillard été comme hiver, fortes précipitations, allongement de la durée des crues...
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A l’exception de Dacca la capitale et de Chittagong, le Bangladesh est formé de limon friable, peu résistant. Il n’y a pas de roche, ce qui rend quasi impossible la construction d’infrastructures solides à travers le pays. L’érosion des sols par l’eau des crues est un frein réel au développement économique du pays.
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« L’érosion considérable qui mange la terre rapidement conduit les habitants qui sont extrêmement pauvres à déménager, c’est très difficile pour eux de devoir bouger constamment à cause de la vitesse de l’érosion du littoral », explique Caritas.
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Angelina Podder - Caritas
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Avec le réchauffement climatique, les fortes crues n’ont pas pour effet que de détruire les habitations. Elles contribuent à fortement dégrader les ressources, notamment en augmentant la salinité des sols et des nappes phréatiques.
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Mazharul Islam - Program officer Disaster Management - Caritas
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"Pour la première fois dans les collines de Chittagong, on a assisté à des inondations rapides. On en a subit 3 en un mois. C’est nouveau et c’est très grave. Les gens ont peur de ce qu’il va se passer demain", explique James Gomez, Directeur de Caritas Bangladesh dans la région de Chittagong.
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James Gomez - Directeur de Caritas Bangladesh, Région de Chittagong
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Chapitre I Vivre avec le dérèglement climatique
Préserver son habitat et ses ressources
L’intensification des catastrophes naturelles pose des enjeux considérables au Bangladesh : dans ce pays d’eau, les habitants des zones rurales vivent à proximité des rivières et des fleuves, au risque de perdre tout ce qu’ils possèdent à chaque crue et de se regrouper dans les grandes villes.
Ce vendeur de thé montre sur ce bambou le niveau d’eau de la dernière crue. Il a bien pensé qu’il allait perdre le seul bien qu’il ait : son commerce. S’ils sont habitués aux crues des rivières et des fleuves, les bangladais constatent qu’elles sont plus soudaines, plus nombreuses et de plus en plus fortes. "Son magasin est resté complétement inondé par l’eau de la rivière pendant plusieurs mois. Il le déménage pour tenter de l’installer sur une zone plus élevée et plus éloignée de la rivière pour se prémunir des crues", explique Clément Payeur.
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Le Bangladesh est appelé « pays de l’eau ». Lors des crues de la mousson, le débit des fleuves peut atteindre 180 000 m3/seconde. Le débit maximal enregistré pour le Rhône est de 11 500 m3/seconde. Chaque année, ce sont 60 000 hectares de terres qui disparaissent, emportés par les eaux. Nombre de bangladais vivent sur les rives des fleuves, faute de pouvoir s’installer ailleurs. Lorsque les terres sont inondées, il faut partir et tout reconstruire ailleurs. A chaque déplacement, les bangladais perdent tout, terre, commerce, habitation, et s’appauvrissent un peu plus.
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Cet éleveur fait paître ses vaches sur cette terre à proximité des fleuves. La nuit, il les emmène dans un champ voisin, surélevé, pour les protéger des inondations. « D’ordinaire, le champ est inondé deux semaines. Cette année, les inondations ont été plus fortes et ont duré un mois », dit-il.
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Des inondations plus importantes
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Protéger ce qui peut l’être, comme on le peut. Cet agriculteur utilise le sable dragué par les crues du fleuve pour construire, avec ses mains, une digue qu’il espère assez efficace pour protéger son terrain lors des prochaines inondations. Ce sont souvent des initiatives individuelles qui sont mises en œuvre par les habitants pour protéger leur maison, leur bétail, leur champ, et garder les quelques richesses qui leur permettent de survivre.
Chaque année, 50 000 personnes quittent leur logement pour migrer dans une autre région. S’il perd son champ, cet homme sera sans doute contraint de migrer vers les grandes villes pour trouver du travail.
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Construire une digue pour se protéger de l’eau
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"Les poissons sont de moins en moins nombreux. Maintenant, il faut s’éloigner pour en trouver. La profondeur de l’eau a diminué du fait des limons qui se déposent. Il y avait 300 familles de pêcheurs, la plupart sont parties", expliquent ces pêcheurs.
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Selon ce pêcheur, fils de pêcheur, la pêche est nettement moins productive aujourd’hui qu’elle ne l’était avant. Mais c’est surtout la répétition des cyclones qui le préoccupe : « la peur des cyclones s’est accrue du fait de l’augmentation de leur force et de leur fréquence. Les abris anticycloniques actuels ne sont plus suffisants, il en faut à l’intérieur des terres », explique-t-il.
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Ce pêcheur raconte sa crainte des cyclones
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Bien que le Bangladesh soit un pays régulièrement frappé par les cyclones, les habitants disent tous que ces cyclones sont à la fois plus fréquents et plus forts. Pour les bangladais qui vivent en zones rurales, il n’y a pas assez d’abris anticycloniques.
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Chapitre II Devenir des réfugiés climatiques
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Chapitre II Devenir des réfugiés climatiques
La migration vers Dacca
Le Bangladesh est un des premiers pays à vivre une migration intérieure en raison des changements climatiques.
Après le passage du cyclone Aila en 2009, ce sont 500 000 bangladais qui ont pris la direction de la capitale Dacca. Avec plus de 20 millions d’habitants, Dacca est une ville surpeuplée. Ces réfugiés climatiques de l’intérieur n’ont souvent d’autres solutions que de venir grossir les bidonvilles qui bordent la ville.
Pourtant, sur une population globale de près de 180 millions de bangladais aujourd’hui, on estime que près de la moitié pourrait quitter les zones rurales vers les grandes villes en raison du changement climatique. Les enjeux sont considérables.
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« Les gens viennent à Dacca soit pour trouver du travail dans le textile, soit car la vie est trop compliquée dans les zones rurales. Le réchauffement climatique est une des raisons qui les poussent à s’installer dans les bidonvilles », explique Valérie Gaurier, Program Manager chez Water&Life au Bangladesh.
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Valérie Gaurier - Program Manager - Water&Life Bangladesh
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"Les précipitations sont plus violentes mais il y a de moins en moins d’eau dans le Nord, la température s’élève au contraire dans la région de Dacca. L’exode rural est un phénomène qui a vocation à se perpétuer avec l’afflux massif d’habitants dans les bidonvilles", confie Jean-Pierre Poncet, Premier conseiller à l’Ambassade de France à Dacca.
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Jean-Pierre Poncet - Premier conseiller à l’Ambassade de France à Dacca - Bangladesh
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Chapitre II Devenir des réfugiés climatiques
Water and Life
La migration des populations des zones rurales vers les grandes villes posent des enjeux sanitaires et sécuritaires considérables : à horizon 2050, on estime à plusieurs dizaines de millions le nombre de bangladais qui seront des migrants climatiques.
Au cœur d’un des plus grands bidonvilles de Dacca, à Bhashantek, l’association Water & Life crée un système d’alimentation en eau pour chaque maison du bidonville. En garantissant un accès individualisé à une eau propre et potable, Water & Life améliore les conditions sanitaires des habitants.
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Les bidonvilles autour de Dacca sont généralement alimentés en eau à partir de citernes placées à l’entrée. Les habitants viennent s’y fournir pour leur vie quotidienne.
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L’association Water & Life installe un système de distribution de l’eau pour chaque foyer du bidonville. Les habitants pourront ainsi profiter d’un accès individualisé à une eau potable et propre. Cette eau fait l’objet de tests réguliers par les techniciens des eaux de l’association pour s’assurer de sa qualité.
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Valérie Gaurier - Program Manager - Water&Life Bangladesh
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En individualisant l’accès à l’eau, Water & Life améliore les conditions sanitaires du bidonville. Assainissement, gestion des déchets, gestion de l’eau courante, entretien de l’infrastructure, lutte contre les incendies, l’association mène en parallèle des actions pédagogiques de gestion de cette eau auprès des habitants des bidonvilles.
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Jean-Pierre Poncet - Premier conseiller à l’Ambassade de France à Dacca - Bangladesh
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Un habitant du bindonville, responsable local d’un quartier de Bhashantek
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Chapitre III Aider et informer les bangladais
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Chapitre III Aider et informer les bangladais
Friendship
Créée par Yves Marre et Runa Khan, l’ONG Friendship se rend dans les lieux les plus reculés du Bangladesh pour y soigner les habitants et mène des actions de formation pour faire face au dérèglement climatique.
En 1993, Yves Marre quitte son travail de steward chez Air France, lance l’association Friendship en France et obtient une péniche avec laquelle il traverse les océans jusqu’au Bangladesh, dans une traversée aussi osée qu’improbable tant son « bateau » à fond plat n’est pas tout à fait adapté à la haute mer.
Avec Runa Khan, il transforme la péniche en hôpital flottant : c’est le véritable début de l’aventure Friendship.
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Quand elle a commencé son activité, Friendship disposait d’un bateau hôpital. Aujourd’hui, le programme de l’ONG couvre aussi bien l’accès aux soins, l’information sur la nutrition, l’éducation, la gestion des catastrophes naturelles, la gouvernance, le développement économique et la préservation de la culture.
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Runa Khan - Cofondatrice de Friendship
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Avec ses bateaux, l’ONG Friendship peut se rendre dans des lieux accessibles uniquement par voie maritime ou aérienne. Chaque année, ils sont des milliers à venir consulter ici. Alors que les files d’attentes de 2000 personnes se forment, Friendship ne peut recevoir que 100 à 400 personnes. Les personnes les plus sérieusement atteintes, celles qui viennent de très loin, les premiers arrivés, l’ONG doit d’une manière ou d’une autre sélectionner ceux qui seront soignés.
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Dr Shafiul Azam - Médecin chef du bateau hôpital - Friendship
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Friendship dispose aujourd’hui de plusieurs bateaux hôpital ainsi que de plusieurs bateaux ambulance. Dans un pays dépourvu de système de santé accessible à tous, l’ONG est pour beaucoup de bangladais le seul accès au soin possible.
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L’ONG Friendship ouvre des écoles pour que les enfants des zones rurales aient eux aussi accès à l’éducation. L’école a été installée à l’endroit le plus élevé du village et la butte a été surélevée pour la protéger des inondations.
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Lokman Hossain - Responsable des opérations de terrain à Gaibandha - Friendship
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Friendship ne se contente pas de proposer une éducation aux enfants. L’ONG mène des opérations de formation et de sensibilisation aux adultes sur les bonnes pratiques de gouvernance et la façon de réagir face aux catastrophes naturelles.
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Lokman Hossain - Responsable des opérations de terrain à Gaibandha - Friendship
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Santé, éducation, formation, Friendship œuvre également à une meilleure protection de la population en élevant des digues temporaires protégeant les habitations des inondations. Elles permettent de surélever les maisons. Mais faites de sable, de terre et d’arbres, elles ne résistent pas longtemps à la crue du fleuve. Tout alors est à reconstruire de nouveau... jusqu’à la prochaine inondation.
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Clément Payeur - Chargé de mission - Ambassade de France - Bangladesh
Chapitre III Aider et informer les bangladais
Friendship
" Chacun essaie de surélever sa maison mais quand l’eau avance, rien ne peut lui résister. Même les buttes que nous avons construites ne sont pas permanentes : elles aident seulement les habitants à se protéger d’une inondation temporairement ", explique Runa Khan, cofondatrice de Friendship.
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Chapitre III Aider et informer les bangladais
Watever
Lorsqu’en 2007 le cyclone Sidr frappe le Bangladesh, il laisse dans son sillage un paysage de désolation : 10 000 victimes sont à dénombrer, la mangrove des Sundarbans (inscrite au Patrimoine Mondial de l’Humanité) est endommagée et des centaines de bateaux sont détruits, privant nombre de bangladais de leur seule ressource.
Cette destruction des ressources menace la sécurité alimentaire du pays. L’association Watever, fondée par Yves Marre, a lancé la première société de secours en mer au Bangladesh, la Maritime Security & Rescue Society (MSRS). Elle participe également à la construction de bateaux de pêche insubmersibles et à bas coût.
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Après la tempête de 2006 puis le cyclone Sidr de 2007, deux catastrophes ayant fait des milliers de morts, l’association Watever a créé le chantier naval TaraTari, pour concevoir et produire des bateaux de pêche insubmersibles, à bas coût. Soutenue par les organisations internationales, cette initiative individuelle a permis de redonner aux pêcheurs locaux un outil de travail indispensable à leur survie.
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Yves Marre - Fondateur de l’association Watever
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Après avoir construit des bateaux de pêche, Watever a créé des bateaux utilisés par l’Unicef pour le transport scolaire des enfants.
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Yves Marre - Fondateur de l’association Watever
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Watever construit aujourd’hui les bateaux de pêche en fibre de verre et a formé des bangladais à l’utilisation de ce matériau. L’association mène des recherches pour remplacer la fibre de verre par de la fibre de bambou, dont l’empreinte écologique est plus respectueuse de l’environnement.
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Yves Marre - Fondateur de l’association Watever
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Le chantier naval TaraTari de Watever travaille main dans la main avec un second chantier naval pour mener des recherches communes sur la construction de bateaux en fibre de bambou : aussi solide que la fibre de verre, le bambou a pour vertu une empreinte écologique plus neutre.
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Shamsuddin KHAN - Directeur Khan & Co ltd
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Watever récupère les chaloupes de survie des bateaux en démantèlement à Chittagong, les rénove et change les moteurs pour en faire des chaloupes de sauvetage pour aider les pêcheurs en détresse. L’association a créé la flottille de la première société de sauvetage en mer du Bangladesh : la Maritime Security and Rescue Society, l’équivalent de la SNSM en France.
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Yves Marre - Fondateur de l’association Watever
Au cœur du dérèglement climatique Au cœur du dérèglement climatique
Chapitre IV Le Bangladesh, témoin d'un futur incertain ?
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Chapitre IV Le Bangladesh, témoin d'un futur incertain ?
Le climat, un problème d’aujourd’hui
Le Bangladesh est, à bien des égards, un pays témoin des effets et des enjeux du réchauffement climatique.
« Les effets du changement climatique sont déjà présents : 200 familles vivant sur une île détruite par l’inondation s’enfuient dans un autre village, ce dernier risquant d’être affecté par un cyclone, ce groupe de personnes doit migrer dans une autre ville qui ne veut ni ne peut les accueillir. Que fait-on avec ces gens-là ? Nous devons nous préparer car le pire est à venir », explique Runa Khan, cofondatrice de l’ONG Friendship.
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Chapitre IV Le Bangladesh, témoin d'un futur incertain ?
Regard de l’Ambassadrice de France
En tant qu’Ambassadrice de France au Bangladesh, Sophe Aubert perçoit le Bangladesh comme un parfait exemple des défis du réchauffement climatique.
Parce que le pays est en situation particulièrement vulnérable du fait de sa situation géographique, les défis qu’il doit affronter dès aujourd’hui sont emblématiques des enjeux du changement climatique : sécheresse, inondations, catastrophes naturelles, migration des populations, appauvrissement, détérioration des ressources vitales, réduction de la superficie du pays envahi par la mer…
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"Le dérèglement climatique est une réalité dès aujourd’hui au Bangladesh. Ils risquent gros car si l’eau monte d’un mètre, une partie du pays sera sous les eaux et un quart de la superficie de la capitale sera régulièrement inondé", explique Sophie Aubert, Ambassadrice de France au Bangladesh.
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Sophie Aubert, Ambassadrice de France au Bangladesh
X FermerRegard de l’Ambassadrice de France
"Le Bangladesh est un pont entre tous les pays qui participent à la lutte contre le réchauffement climatique et la France soutient le Bangladesh pour défendre des positions que nous partageons pour la plupart", explique Sophie Aubert, Ambassadrice de France au Bangladesh.
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Sophie Aubert, Ambassadrice de France au Bangladesh
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Epilogue Remerciements
Remerciements
Ce webdocumentaire sur les effets du réchauffement climatique au Bangladesh a été rendu possible grâce à la contribution et l’aide de ces personnes : merci pour votre accueil chaleureux et pour votre participation.
Sophie AUBERT - Ambassadrice de France au Bangladesh
Dr Shafiul AZAM - Médecin chef du bateau hôpital - Friendship
Valérie GAURIER – Program Manager - Water and life Bangladesh
James GOMEZ - Directeur Caritas Bangladesh, région de Chittagong
Lokman HOSSAIN - Responsable des opérations de terrain à Gaibandha - Friendship
Mazharul ISLAM - Program officer Disaster Management - Caritas
Runa KHAN - Cofondatrice de Friendship
Yves MARRE - Cofondateur de Friendship et fondateur de Watever
Clément PAYEUR - Chargé de mission à l’Ambassade de France à Dacca - Bangladesh
Angelina PODDER - Caritas
Jean Pierre PONCET - Premier conseiller à l’Ambassade de France à Dacca - Bangladesh
Golam RABBANI - Chercheur au BCAS
Crédits
Photos et interviews : Frédéric de La Mure
Rédacteur : Franck Kantor
Directeur de la Publication : Romain Nadal
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